Les vitraux de Jacqueline



Après une brillante carrière dans l'informatique et la communication, Jacqueline entreprend en 2015 une formation au travail du verre et au vitrail sous la direction de Pierre Desaunais, maitre verrier, qui dirigeait l'atelier vitrail de la faculté d'Orsay. Un an après, elle se lance dans ses propres projets pour exprimer la pulsion de création qui sommeillait durant ses années de vie professionnelle.

Son style repose sur un ensemble de lignes qui conduisent le regard, la couleur venant mettre en évidence le tracé. Ses créations sont destinées à sa famille et ses amis, pour habiller de vie et de lumière une baie utilitaire ou remplacer un rideau pour atténuer la visibilité de l'extérieur. Elle réalise aussi toutes sortes d'objets décoratifs utilisant les techniques du vitrail : miroirs, luminaires, accessoires de table ou de salon, etc.

Au delà de son style personnel, Jacqueline n'oublie pas les classiques, "art déco" ou "art nouveau" qui ont sorti le vitrail du seul contexte religieux au début du XXe siècle.

 

2016

Premier grand vitrail (80 x 160 cm) qui habille en 2016 une baie en pavés de verre dans une maison ancienne. Il a été présenté dans une exposition et intitulé "hyperespace".
Il est formé de huit parties collées dans un chasssis en acier et éclairé à l'arrière par une rampe périphérique de 120 leds qui maintiennent sa présence dans la pièce quand la nuit tombe.

 

 

Une petite fenêtre sur cour reçoit un peu plus tard son pendant, en quatre parties collées sur les vitres d'origine.

En 2017, Jacqueline choisit le classicisme avec ce vitrail "Les iris" dans le style des maisons bourgeoises du siècle précédent, destiné à une baie inaccessible éclairant un hall d'entrée.

Le vitrail en deux parties est maintenu sur un chassis de fenêtre ordinaire par des baguette et un fer en T .

La trame principale du vitrail est montée classiquement au plomb, tandis que le médaillon utilise la technique Tiffany.

Une autre petite fenêtre reçoit aussi un peu plus tard son pendant, en quatre parties collées sur les vitres d'origine. Le montage est fait au plomb sauf pour les fleurs qui sont en Tiffany.

 

 

Elle réalise aussi deux petits vitraux de style "art déco" (à droite) pour une porte d'entrée à l'ancienne, à partir d'un dessin de Jean-Louis Borel, peintre et sculpteur.



En 2018, ce vitrail (à gauche) destiné à embellir une petite baie d'une pièce de séjour est intitulé "ceci n'est pas une clé de sol". Il incorpore un élément en "fusing", c'est à dire réalisé par fusion dans un four de verres colorés sur un support de verre incolore.

 

 

En 2019 et 2020, deux fenêtres d'une maison en rez-de-chaussée sur rue sont munies de ces vitraux faisant office de coupe-vue.

 

Pour ces trois petits vitraux, la demande était de laisser entrer la lumière et la couleur du ciel par les fenêtres fixes à 1,8m du sol, tout en permettant d'oublier le faîte de la maison d’à côté…

 

Un petit vitrail destiné à décorer un salon, monté sur chevalet devant la fenêtre :

 

A gauche, un petit vitrail pour agémenter un escalier.

 

Enfin quelques exemples d'objets utilisant les techniques du vitrail comme ces miroirs, ce coffret ou ces luminaires.

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